Se reconvertir dans le social à 40 ans : comment s'y prendre ?

Vous avez 40 ans (ou plus) et vous ressentez le besoin de redonner du sens à votre vie professionnelle ?
Le secteur social attire de plus en plus d’adultes en reconversion qui veulent aider, s’engager et se sentir utiles.
Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour réussir votre transition vers un métier du social, même sans diplôme initial.
Le sommaire de notre article :
- 1 : Pourquoi tant de personnes se reconvertissent dans le travail social
- 2 : Quels sont les métiers accessibles dans le travail social après 40 ans ?
- 3 : Ai-je besoin d’un diplôme ?
- 4 : Se préparer à la reconversion, les étapes clés
- 5 : Pourquoi le métier d’éducateur de la PJJ peut-être le bon choix ?
- 6 : Témoignages de reconvertis
Pourquoi tant de personnes se reconvertissent dans le travail social ?

La quête de sens
À 40 ans, beaucoup prennent du recul sur leur parcours et s’interrogent : À quoi bon continuer si je ne me sens plus aligné avec ce que je fais ?
Après des années passées dans le privé, des postes à responsabilités ou des métiers purement alimentaires, un sentiment de vide peut s’installer.
Ce n’est pas que le travail est inutile en soi, mais il manque ce supplément d’âme qui donne envie de se lever le matin.
Le secteur social offre justement cette possibilité : se sentir utile concrètement, aider des personnes en difficulté, avoir un impact réel sur des vies.
Cela répond à un besoin profond de contribuer à quelque chose de plus grand que soi.
La fatigue professionnelle

Après 15 ou 20 ans dans un même secteur, beaucoup ressentent une usure mentale : les journées se ressemblent, la motivation s’effrite, et le sens du travail semble s’éloigner.
La pression, les objectifs déconnectés du réel, ou encore le manque de reconnaissance peuvent provoquer un épuisement progressif.
Chez certains, cela va jusqu’au burn-out : une sensation de vide, de blocage intérieur, une incapacité à continuer.
Ce mal-être, loin d’être anodin, pousse de plus en plus de quarantenaires à envisager une reconversion.
Le secteur social apparaît alors comme une bouffée d’oxygène, un lieu où l’on peut retrouver de l’authenticité, du lien humain, et une mission alignée avec ses valeurs.
La volonté d'aider les autres

Avec l’avancée de leur carrière, nombreuses sont les personnes qui ressentent le besoin de mettre leur énergie et leur expérience au service de causes humaines.
Ce n’est pas juste une envie passagère : c’est souvent un véritable appel intérieur.
Après avoir passé des années à produire, gérer, vendre ou exécuter, beaucoup veulent désormais contribuer à quelque chose de plus humain, de plus utile à la société.
Dans le secteur social, cette volonté prend tout son sens : on agit directement pour améliorer la vie d’enfants, de jeunes en difficulté, de personnes âgées, de familles en rupture.
C’est un environnement où l’écoute, l’empathie et la bienveillance deviennent des compétences clés, souvent déjà acquises par ceux qui ont un long vécu professionnel.
Quels sont les métiers accessibles pour se reconvertir dans le social après 40 ans ?
| Métier | Niveau requis | Salaire moyen net | En contact avec | Spécificité |
|---|---|---|---|---|
| Éducateur PJJ | Bac + 3 (via concours) | 2600 € | Mineurs sous main de Justice | Fonction publique, sens fort de la justice |
| Éducateur spécialisé | Bac + 3 | 2100 € | Enfants / Adultes en difficultés | Polyvalent |
| Moniteur-éducateur | Sans bac (avec prépa) | 1 800 € | Enfants / adultes en difficultés | Très humain, très terrain |
| Accompagnant Educatif et Social (AES) | Niveau CAP | 1 800 € | Personnes vulnérables | Forte dimension relationnelle |
| Assistant de service social (ASS) | Bac +3 | 2 100 € | Familles, jeunes, précaires | Accompagnement global, rôle pivot |
| Technicien en interviention sociale et familiale (TISF) | Bac ou équivalent | 2 000 € | Familles en difficulté | Soutien à domicile, tâches concrètes et éducatives |
| Conseiller en économie sociale et familiale (CESF) | Bac +3 | 2 000 € | Publics en précarité | Gestion budgétaire, logement, insertion |
| Conseiller en insertion sociale et professionnelle | Bac +3 | 2 000 € | Publics en recherche d'emploi | Focus sur l'accompagnement vers l'emploi |
Quelles qualités faut-il pour travailler dans le social ?

Au-delà des diplômes, travailler dans le social exige des qualités humaines fortes. Vous serez confronté à la détresse, à la précarité, à la violence parfois… mais aussi à des parcours de vie bouleversants et à de véritables réussites humaines.
L'empathie
Vous devrez savoir écouter les usagers sans juger, comprendre les situations difficiles qu’ils peuvent vivre, leurs émotions et leurs besoins.
La patience et la bienveillance
Les évolutions dans les situations sont souvent lentes, parfois il y a des échecs, il est nécessaire d’être présent de manière continue auprès d’usagers parfois difficiles.
La résilience
Il est essentiel, face à des situations dégradées, de savoir prendre du recul et se protéger émotionnellement tout en restant engagé.
La charge mentale dans le travail social est parfois importante et il est primordial de trouver un équilibre pour se préserver tout en étant impliqué.
La capacité à communiquer
Que ce soit avec des usagers, des collègues ou des partenaires institutionnels, la clarté et la diplomatie sont indispensables.
Vous devrez être capable de faire preuve d’honnêteté tout en adaptant votre discours à votre interlocuteur.
👉 Si vous avez déjà exercé dans un métier en contact avec le public, si vous êtes parent, aidant ou engagé bénévolement, vous possédez sans doute déjà des compétences transférables très utiles dans ce domaine.
Ai-je besoin d'un diplôme ?
Pas forcément. Plusieurs voies sont ouvertes :
Formation initiale ou en alternance
VAE (Validation des Acquis de l’Expérience)
Concours de la fonction publique sociale (notamment pour la PJJ)
👉 Le métier d’éducateur PJJ est accessible via concours, y compris après une reconversion, avec une vraie préparation méthodique.
Se préparer à la reconversion : les étapes clés
Faire un bilan personnel et professionnel

Quelles sont vos motivations ?
Voulez-vous vous sentir utile ? Être en accord avec vos valeurs ? Avoir un impact concret sur la vie des autres ?
Identifier ce qui vous pousse vers le social est essentiel pour choisir le métier et le cadre (public, associatif, terrain, accompagnement administratif…) qui vous correspondront.
Quelles compétences transférables avez-vous ?
Même si vous venez d’un autre secteur, vous avez sans doute déjà développé des compétences précieuses :
Sens de l’organisation,
Capacité à gérer des conflits,
Écoute active,
Communication,
Gestion d’équipe ou de projet,
Travail sous pression…
Toutes ces qualités sont recherchées dans les métiers du social. Le tout est de savoir les valoriser dans un projet de reconversion.
Se renseigner concrètement

Avant de se lancer, il est crucial de bien comprendre les réalités du secteur social.
Voici quelques pistes simples mais efficaces :
Participer à des journées portes ouvertes : les centres de formation, les écoles sociales, ou les structures locales (CAF, CCAS, associations) organisent régulièrement des événements. Vous y découvrirez les métiers, les conditions de travail et les parcours de formation.
Lire ou écouter des témoignages : les récits de reconversion sont inspirants et réalistes. Ils permettent de mieux cerner les défis, les satisfactions, mais aussi les contraintes du quotidien dans le social. Vous en trouverez sur Edujustice ou dans des podcasts spécialisés.
Explorer les fiches métiers : des ressources comme l’ONISEP ou Edujustice détaillent les missions, salaires, débouchés, formations et qualités requises pour chaque métier. Cela vous permet de comparer et d’orienter votre choix de manière plus objective.
Se former ou se préparer
Une reconversion réussie passe souvent par une phase de formation ou de préparation adaptée :
Suivre une prépa ou un coaching : pour certains métiers comme éducateur PJJ, une préparation structurée est indispensable. Edujustice propose des accompagnements spécialisés pour maximiser vos chances de réussite au concours, même si vous venez d’un tout autre domaine.
Monter un dossier de VAE : si vous avez déjà exercé des missions proches du social (accompagnement, encadrement, écoute, etc.), vous pouvez obtenir un diplôme sans reprendre une formation classique, grâce à la Validation des Acquis de l’Expérience.
Financer sa formation : des dispositifs comme le CPF (Compte Personnel de Formation), Pôle emploi, les transitions pro ou encore les plans de formation de votre entreprise peuvent prendre en charge une grande partie de votre projet. Vous n’êtes pas seul(e), et des conseillers peuvent vous guider dans ces démarches.
Pourquoi le métier d'éducateur PJJ peut-être le bon choix ?

C’est un métier ayant du sens, qui allie justice et travail social
Accessible à différents profils dont les personnes en reconversion professionnelle
L’obtention du concours donne accès à une formation rémunérée de 18 mois
Travail en équipe, sur le terrain, avec des jeunes
🎯 Si ce métier vous intéresse, Edujustice peut vous accompagner dans cette voie avec :
Un kit de réussite au concours PJJ (gratuit)
Des formations et coachings personnalisés
Témoignages de reconvertis
Conclusion : osez franchir le cap
Se reconvertir dans le social à 40 ans, c’est possible. Et dans le social, c’est même une richesse. Vos expériences passées deviennent des atouts. Que vous visiez l’éducatif, l’insertion ou l’accompagnement, de nombreuses portes s’ouvrent à vous.
💡 N’attendez plus : téléchargez le kit gratuit d’Edujustice et commencez à construire votre nouvelle vie professionnelle
